Obligation Crédit Agricole SA 2.9% ( FR0011780808 ) en EUR

Société émettrice Crédit Agricole SA
Prix sur le marché 100 %  ⇌ 
Pays  France
Code ISIN  FR0011780808 ( en EUR )
Coupon 2.9% par an ( paiement annuel )
Echéance 07/05/2024 - Obligation échue



Prospectus brochure de l'obligation Crédit Agricole FR0011780808 en EUR 2.9%, échue


Montant Minimal 1 EUR
Montant de l'émission 497 516 120 EUR
Description détaillée Crédit Agricole est un groupe bancaire coopératif français, présent à l'international, structuré autour de caisses régionales et proposant une large gamme de services financiers.

L'Obligation émise par Crédit Agricole SA ( France ) , en EUR, avec le code ISIN FR0011780808, paye un coupon de 2.9% par an.
Le paiement des coupons est annuel et la maturité de l'Obligation est le 07/05/2024



















Prospectus d'Emission et d'Admission
d'Obligations Crédit Agricole S.A.
A TAUX FIXE ET INTERÊTS TRIMESTRIELS
2,90 % mai 2014 / mai 2024
d'un objectif de montant nominal minimum de 500 000 000 euros
susceptible d'être porté à un objectif de montant maximum de 550 000 000 euros
Code valeur FR0011780808
Le taux de rendement actuariel de cette émission est égal à 2,93 %. Il ressort avec un écart de taux de 0,84 % par rapport
aux taux des emprunts d'Etat de durée équivalente (2,091 %)(*), constatés au moment de la fixation des conditions
d'émission.

Durée d'investissement conseillée : 10 ans. Toute revente des obligations avant l'échéance peut entraîner un gain ou une perte en capital.
Avant toute décision d'investissement, les investisseurs potentiels doivent examiner attentivement toute l'information incluse dans le présent Prospectus et en
particulier, les facteurs de risques énumérés et ce en fonction de leur situation financière particulière et de leurs objectifs d'investissement.
Le prix de revente est notamment fonction de l'évolution des marchés, du risque de signature de l'émetteur et de l'existence d'un marché secondaire tels que décrits
dans les facteurs de risques mentionnés dans le présent Prospectus.

PROSPECTUS
(établi en application des articles 211-1 à 216-1 du règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers)

Ce prospectus est composé :
-
du document de référence déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers le 21 mars 2014 sous le numéro D.14-0183,
-
du Plan à Moyen Terme Groupe Crédit Agricole 2016 publié le jeudi 20 mars 2014
-
du Communiqué de presse sur le Plan à Moyen Terme Groupe publié le jeudi 20 mars 2014 sur le site Internet de l'Emet eur
à l'adresse suivante : www.credit-agricole.com/Investisseur-et-actionnaire/Communiques-de-presse/Plan-Moyen-Terme-
Credit-Agricole-2016
-
du résumé du prospectus,
-
et de la présente note d'opération.

Visa de l'Autorité des Marchés Financiers
En application des articles L. 412-1 et L. 621-8 du Code monétaire et financier et de son règlement général, notamment de ses
articles 211-1 à 216-1, l'Autorité des marchés financiers a apposé le visa n° 14-102 en date du 26 mars 2014 sur le présent
prospectus. Ce prospectus a été établi par l'émet eur et engage la responsabilité de ses signataires.
Le visa, conformément aux dispositions de l'article L621-8-1-I du Code monétaire et financier, a été attribué après que l'Autorité des
marchés financiers a vérifié "si le document est complet et compréhensible, et si les informations qu'il contient sont cohérentes". Il
n'implique ni approbation de l'opportunité de l'opération, ni authentification des éléments comptables et financiers présentés.

Des exemplaires de ce prospectus sont disponibles, sans frais, aux heures habituel es de bureau,
un quelconque jour de la semaine (à l'exception des samedis, dimanches et jours fériés) auprès de :
Crédit Agricole S.A. - Service des Publications, 12 Place des Etats Unis ­ 92127 Montrouge Cedex.
Il est disponible sur le site Internet de l'Autorité des marchés financiers : www.amf-france.org
ou sur le site Internet de l'Emet eur. : www.credit-agricole.com

(*) taux constaté aux environs de 10h25 en date du 26 mars 2014











SOMMAIRE





Facteurs de risques
page 1

Résumé du prospectus
page 6
CHAPITRE I
Responsable du prospectus et responsables du contrôle des comptes

page
16

CHAPITRE I
Renseignements concernant l'émission




page
18

CHAPITRE I I
Renseignements de caractère général concernant l'Emetteur et son capital
page
28

CHAPITRE IV
Renseignements concernant l'activité de l'Emet eur



page
28
CHAPITRE V
Patrimoine, situation financière et résultats




page
28
CHAPITRE VI
Gouvernance d'entreprise






page
28

CHAPITRE VI
Renseignements concernant l'évolution récente et les perspectives d'avenir
page
29

de la Société

Mentions légales, coupon-réponse









FACTEURS DE RISQUES


Crédit Agricole S.A. (« l'Emetteur ») considère que les risques ci-dessous sont susceptibles d'affecter sa capacité à remplir
ses obligations au titre des obligations de l'emprunt objet de ce prospectus (les « Obligations »). La plupart de ces facteurs
sont liés à des événements qui peuvent ou non se produire et l'Emetteur n'est pas en mesure d'exprimer un avis sur la
probabilité de survenance de ces évènements.
Les facteurs qui sont importants dans le but de déterminer les risques de marché associés aux Obligations, sont décrits ci-dessous.
L'Emetteur considère que les risques décrits ci-dessous constituent les risques principaux inhérents à l'investissement dans les
Obligations, mais l'incapacité de l'Emet eur à payer tout montant au titre de, ou en relation avec, les Obligations peut survenir pour
des raisons autres que cel es décrites ci-dessous.
L'Emetteur ne déclare pas que les éléments donnés ci-dessous relatifs aux risques liés à la détention des Obligations sont exhaustifs.
Avant toute décision d'investissement, les investisseurs potentiels doivent examiner at entivement toute l'information incluse dans ce
Prospectus et en particulier, en prenant leur décision d'investissement, les facteurs de risques liés aux Obligations énumérés ci-
après, et ce en fonction de leur situation financière particulière et de leurs objectifs d'investissement.
A ­ FACTEURS DE RISQUES LIES A L'ACTIVITE DE L'EMETTEUR
La dégradation des conditions de marché et de l'environnement économique pourrait avoir un impact négatif sur les
résultats et la situation financière de l'Emetteur
Les marchés européens ont connu des perturbations importantes liées notamment aux incertitudes pesant sur la capacité de certains
pays de la zone euro à refinancer leur dette ainsi que la volonté et la capacité des États membres de l'Union européenne et des
organismes supranationaux à apporter une aide financière aux emprunteurs souverains concernés. Ces perturbations ont contribué à
la contraction des marchés du crédit et à l'augmentation de la volatilité du taux de change de l'euro contre les autres devises, et ont
affecté les indices des marchés d'actions et créé de l'incertitude sur les perspectives économiques à court terme de certains États
membres de l'Union européenne ainsi que sur la qualité de la signature de ces États.
Ces perturbations ont eu un impact négatif sur les résultats et la situation financière de l'Emeteur.
L'Emetteur a également été touché indirectement par les perturbations des marchés européens. Suite à la dégradation de la note
long terme de la France à AA+ (perspective stable) le 12 juil et 2013 par Fitch Ratings, les notes attribuées à un certain nombre
d'émet eurs français, dont Crédit Agricole S.A. ont été dégradées le 17 juil et 2013 d'un cran à A (perspective stable) pour leur note
long terme et à F1 s'agissant de leur note court terme. Ces notes ont été af irmées à nouveau par l'agence concernant Crédit
Agricole S.A. le 26 juil et 2013.
La persistance ou la dégradation de ces conditions économiques et de marché défavorables pourrait aggraver leur impact sur les
institutions financières en général et sur l'Emetteur en particulier. Une tel e dégradation a résulté, et pourrait à l'avenir résulter
notamment d'une détérioration des conditions sur les marchés de la dette, des récessions régionales ou globales, de fluctuations du
prix des matières premières (pétrole en particulier) ou de la hausse ou de la baisse des taux d'intérêts, de l'inflation ou de la déflation,
ou encore d'évènements géopolitiques (catastrophe naturel e, acte terroriste ou conflit armé). Notamment les perturbations
significatives et exceptionnel es qu'ont connues encore très récemment les marchés financiers, en particulier les marchés primaire et
secondaire de la dette, y compris de la dette d'Etats souverains, ont eu, et pourraient avoir, si el es se manifestaient à nouveau à
l'avenir une incidence défavorable sur le refinancement des activités de l'Emet eur, et ainsi sur ses résultats et sa situation financière.
Des mesures législatives et réglementaires prises en réponse à la crise financière mondiale pourraient affecter
sensiblement l'Emetteur ainsi que l'environnement financier et économique dans lequel il opère
En réponse à la crise financière, des législateurs, gouvernements, régulateurs, organismes consultatifs, comités divers, aux niveaux
national, européen ou international, ont adopté ou étudient l'adoption d'un certain nombre de mesures, certaines devant être
permanentes, qui modifient l'environnement financier global. Si l'objectif de ces mesures est la prévention de crises financières
récurrentes, el es pourraient également modifier profondément l'environnement dans lequel l'Emet eur et les autres institutions
bancaires et financières évoluent. La mise en place et le respect de ces mesures pourraient entraîner une augmentation des coûts de
l'Emet eur, un accroissement des exigences en matière de fonds propres et de liquidité, et une diminution de sa capacité à s'engager
dans certains types d'activités. En outre, l'impact de ces mesures (en particulier cel es qui sont à l'étude) sur la situation des marchés
financiers en général et de l'Emetteur en particulier est dif icile à apprécier.


Crédit Agricole SA
1


Parmi les nouveles mesures qui ont été ou pourraient être adoptées figurent : l'augmentation des ratios prudentiels de solvabilité et
de liquidité (Bâle II ), la taxation des transactions financières, la limitation et l'imposition des rémunérations de certains salariés au-
delà de certains niveaux, des restrictions ou interdictions visant l'exercice par les banques commerciales de certaines activités (en
particulier les opérations pour compte propre), l'encadrement réglementaire de certain types de produits financiers tels que des
produits dérivés, le renforcement des pouvoirs des autorités réglementaires et la création de nouvel es autorités. Parmi les nouvel es
mesures susceptibles d'être adoptées, certaines sont au stade de proposition ou sont en cours de discussion.
B ­ FACTEURS DE RISQUES LIES A L'EMETTEUR
Il existe plusieurs catégories de risque liées à l'Emeteur teles que décrites ci-après.
Risque de crédit et de contrepartie
Le risque de crédit représente le risque de perte dû à l'incapacité des clients et autres contreparties (y compris les Etats souverains)
à faire face à leurs obligations contractuel es de remboursement ou le risque de pertes de valeur d'une position de marché liée à la
perte de solvabilité des contreparties.
Risque de marché
Le risque de marché est le risque de perte lié aux variations des paramètres de marché (prix, cours, taux d'intérêt, taux de change,
spread de crédit, corrélation, volatilité...). C'est également le risque de perte liée à une mauvaise valorisation des opérations et le
risque de liquidité impactant la valorisation des positions.
Risque de liquidité et de refinancement
Le risque de liquidité et de refinancement est le risque que l'Emeteur ne puisse pas obtenir des financements à un prix acceptable
afin de faire face à ses obligations à leurs échéances.
Risque de gestion actif-passif
Le risque de gestion actif-passif est le risque de perte de valeur économique lié aux décalages de taux, d'échéances et de nature
entre les actifs et passifs. Pour les activités bancaires, ce risque s'analyse hors du portefeuil e de négociation et recouvre
essentiel ement ce qui est appelé le risque global de taux. Pour les activités d'assurance, ce risque comprend également le risque de
décalage lié à l'évolution de la valeur des actions et des autres actifs du fonds général tels que les actifs immobiliers.
Risque opérationnel
Le risque opérationnel est le risque de perte résultant de processus internes défailants ou inadaptés ou d'événements externes,
qu'ils soient de nature délibérée, accidentel e ou naturel e. Le risque opérationnel recouvre les risques de ressources humaines, les
risques juridiques, les risques fiscaux, les risques liés aux systèmes d'information, les risques de production et les risques inhérents
à l'information financière publiée ainsi que les conséquences pécuniaires éventuel es du risque de non-conformité et du risque de
réputation. Les processus internes sont notamment ceux impliquant le personnel et les systèmes informatiques. Les inondations, les
incendies, les tremblements de terre, les attaques terroristes, etc., sont des exemples d'événements externes.
Le risque de non-conformité est défini dans la réglementation française comme le risque de sanction judiciaire, administrative ou
disciplinaire, assorti de pertes financières significatives, qui naissent du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires
et financières, qu'el es soient de nature législative ou réglementaire, ou qu'il s'agisse de normes professionnel es et déontologiques,
ou d'instructions de l'organe exécutif prises, notamment, en application des orientations de l'organe délibérant.
Risque de défaut
L'attention des porteurs des Obligations est attirée sur le fait que le remboursement intégral du capital à la date d'échéance reste
sujet au risque de défaut de l'Emetteur.
L'Emetteur fait face à une concurrence intense
L'Émetteur exerce son activité dans un environnement compétitif qui fait naître des risques dont certains qu'il n'est pas en mesure
de contrôler. Ces risques sont en particulier l'activité, la situation financière et les résultats de l'Émet eur qui sont étroitement
corrélés aux conditions économiques générales, en particulier dans le secteur du crédit, ainsi qu'à l'évolution des marchés
financiers. Dans ces conditions, un repli des marchés financiers et/ou une évolution défavorable des conditions économiques


Crédit Agricole SA
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générales, spécialement dans le secteur du crédit, seraient susceptibles d'avoir un effet défavorable sur son activité, sa situation
financière et ses résultats.
Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques de l'Emetteur peut entraîner un manque à gagner et
engendrer des pertes
Comme la plupart de ses concurrents, l'Emeteur dépend étroitement de ses systèmes de communication et d'information. Toute
panne, interruption ou défail ance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de
gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de services et/ou de traitement des prêts. L'Emetteur ne peut garantir
que de tel es pannes ou interruptions ne se produiront pas ou, si el es se produisent, qu'el es seront résolues de manière adéquate.
Toute panne ou interruption de cette nature est susceptible de peser sur les résultats et la situation financière de l'Emet eur.
Notation de l'Emetteur et coûts de financement
L'Emetteur émet un grand nombre d'instruments financiers (y compris les Obligations) sur une base globale et, à tout moment, les
instruments financiers émis peuvent représenter un montant important. En achetant les Obligations, l'investisseur potentiel se repose
sur la qualité de crédit de l'Emetteur et de nul e autre personne.
La qualité de crédit de l'Emeteur est reflétée dans sa notation par les agences de notation (voir le paragraphe ci-après). Cele-ci est
essentiel e à sa liquidité et à cel e de ses filiales. Un abaissement de notation pourrait entraîner une augmentation de ses coûts de
financement, une limitation de son accès aux marchés de capitaux et le déclenchement de certaines clauses de ses contrats de
financement.
Au cours de l'année 2013, Standard & Poors (S&P) a affirmé le 2 juilet 2013 la note long terme de A (perspective négative) de Crédit
Agricole SA, et sa note court terme de A-1 . Moody's a modifié le 1er mars 2013 la perspective associée à la note long terme de A2 de
Crédit Agricole SA, à stable (de négative), alors que la note court terme est restée inchangée à Prime 1. FitchRatings a pour sa part
dégradé les notes long terme de A+ (perspective négative ) à A (perspective stable) et court terme de F1+ à F1 de Crédit Agricole
SA. Le 12 juil et 2013. L'agence a de nouveau affirmé ces notes le 26 juil et 2013.
PMT 2016
Un Plan à Moyen Terme Groupe Crédit Agricole 2016 a été publié le jeudi 20 mars 2014
Un Communiqué de presse sur le Plan à Moyen Terme Groupe a été publié le jeudi 20 mars 2014 sur le site Internet de l'Emet eur
à l'adresse suivante : www.credit-agricole.com/Investisseur-et-actionnaire/Communiques-de-presse/Plan-Moyen-Terme-Credit-
Agricole-2016
L'Émetteur pourrait ne pas être en mesure d'atteindre les objectifs de son Plan à Moyen Terme 2016 annoncé.
Structure de l'Emetteur
Contrôle des Caisses régionales
Bien que la contribution des Caisses régionales au résultat net de l'Emet eur soit significative et bien que l'Emet eur exerce des
pouvoirs importants sur cel es-ci au titre de sa fonction d'organe central, il ne contrôle pas les décisions prises par les sociétaires de
cel es-ci.
Fonds de garantie avec les Caisses régionales
L'Emetteur et les Caisses régionales ont mis en place un fonds de garantie afin de renforcer la liquidité et la solvabilité du groupe. Si
les capacités du fonds s'avéraient insuffisantes à rétablir la liquidité et la solvabilité d'une Caisse régionale, l'Emet eur pourrait être
amené à injecter dans le fonds des sommes supplémentaires.
Les situations décrites ci-dessus peuvent avoir des conséquences négatives sur l'investissement dans les Obligations. L'Emeteur
n'assume aucune responsabilité de quelque nature que ce soit pour ces conséquences et l'impact sur l'investissement.
L'avantage pratique de la garantie émise par les Caisses régionales peut être limité par la mise en oeuvre du
nouveau régime français de résolution qui s'appliquerait avant la liquidation.
La loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juil et 2013 a introduit plusieurs modifications importantes dans la
réglementation applicable aux établissements de crédit. Par application de cette loi, l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de
Résolution (« ACPR »), peut, à sa seule discrétion, imposé une résolution du Groupe Crédit Agricole. Ce nouveau dispositif de
résolution n'a pas d'impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L.511-31 du Code monétaire et
financier, appliqué aux membres du Réseau du Crédit Agricole (tel que défini par la loi française), ce mécanisme devant s'exercer
préalablement à toute mesure de résolution. L'application au Groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la
Crédit Agricole SA
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survenance des conditions de mise en oeuvre de la garantie des obligations de l'Emetteur consentie par l'ensemble des Caisses
régionales, solidairement entre el es, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation, étant précisé que ladite
garantie ne peut être appelée que si les actifs de l'Emet eur sont insuf isants pour couvrir ses obligations à l'issue de sa liquidation
ou dissolution.
Garanties Switch
Par avenant signé le 19 décembre 2013, Crédit Agricole SA et les Caisses régionales ont décidé d'étendre l'assiette des garanties
déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 31 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans
Crédit Agricole Assurances (CAA). Les nouvel es garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des
exigences prudentiel es s'appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et
dans Crédit Agricole Assurances (CAA),. Le montant garanti s'élève à 14,7 mil iards d'euros au titre des CCI/CCA et à 9,2 milliards
d'euros au titre de Crédit Agricole Assurances (CAA).
En paral èle, le 2 janvier 2014, Crédit Agricole S.A. a remboursé l'intégralité du solde de l'avance d'actionnaires consentie par les
Caisses régionales et des titres de capital hybride dits "T3CJ" souscrits par el es, soit un total de 1, 4 mil iard d'euros.
Conflits d'Intérêts avec les Caisses régionales
Les Caisses régionales commercialisent directement les titres comme pour les autres émissions obligataires de l'Emetteur.
Les Caisses régionales qui commercialisent les Obligations en qualité de distributeurs sont également actionnaires de l'Emetteur au
travers de la SAS La Boétie.
C ­ FACTEURS DE RISQUES LIES AUX OBLIGATIONS
1) Risques généraux relatifs aux Obligations
Changement législatif
Les modalités des Obligations sont fondées sur les lois en vigueur à la date du Prospectus. Aucune assurance ne peut être donnée
quant aux conséquences d'une éventuel e décision judiciaire ou d'une modification de la législation ou de la règlementation
française postérieure à la date du Prospectus.
Possible modification des caractéristiques des Obligations
L'assemblée générale des porteurs d'Obligations peut modifier certaines caractéristiques des Obligations dans les conditions
prévues par la législation applicable. Toute modification ainsi approuvée s'imposera à l'ensemble des porteurs de la présente
émission, y compris ceux qui ont voté contre la résolution considérée ou qui n'étaient pas présents ou représentés à l'assemblée
générale.
L'assemblée générale ne peut ni accroître les charges des porteurs ni établir un traitement inégal entre les porteurs d'une même
masse. Toutefois, l'assemblée générale délibère sur toutes mesures ayant pour objet d'assurer la défense des porteurs et
l'exécution du contrat d'emprunt ainsi que toute proposition tendant à la modification des modalités des Obligations.
Absence de conseil juridique ou fiscal
Chaque investisseur potentiel est invité à consulter ses propres conseilers quant aux aspects juridiques, fiscaux et connexes d'un
investissement dans les Obligations.
La baisse de notation de crédit de l'Emetteur peut affecter la valeur de marché des Obligations
La notation de crédit de l'Emetteur est une évaluation de sa capacité à faire face à ses obligations de paiement, y compris celes
résultant des Obligations. En conséquence, une baisse réel e ou anticipée dans la notation de crédit de l'Emetteur peut affecter la
valeur de marché des Obligations.
Les Obligations ne sont pas nécessairement adaptées à tous les investisseurs
L'investissement dans les Obligations implique une connaissance et une expérience des transactions sur les marchés de capitaux
ainsi qu'une correcte évaluation des risques inhérents aux Obligations.
Les investisseurs ne devront prendre leur décision qu'après une étude approfondie des informations contenues dans le Prospectus,
et dans les documents qui y sont incorporés par référence, et des informations d'ordre général relatives aux Obligations.


Crédit Agricole SA
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Les investisseurs potentiels devront s'assurer qu'ils disposent de ressources financières sufisantes pour supporter les risques
inhérents à l'acquisition des Obligations.
Il est recommandé aux investisseurs potentiels de comprendre parfaitement la nature des Obligations et des risques qui en
découlent, et de vérifier l'adéquation d'un tel investissement au regard de leur situation financière et de procéder à leur propre
analyse (seuls ou avec l'assistance de leur(s) conseil(s), des aspects juridiques, fiscaux, comptables et règlementaires relatifs à
l'acquisition d'Obligations). L'attention des investisseurs est attirée sur le fait que les Obligations ne sont pas nécessairement
adaptées à tous les investisseurs.
De même, les investisseurs potentiels devront être capables d'évaluer (seuls ou avec l'assistance d'un conseiler financier), les
évolutions économiques et autres facteurs qui pourraient affecter leur investissement et leur capacité à supporter les risques qui en
découlent.
Les activités d'investissement de certains investisseurs sont soumises à des lois et règlements spécifiques, ou à l'examen ou au
contrôle par certaines autorités. Chaque investisseur potentiel doit consulter ses propres conseils juridiques pour déterminer si, et
dans quel e mesure, il peut légalement acheter des Obligations, les Obligations peuvent servir de garantie pour diverses formes
d'emprunts et si d'autres restrictions s'appliquent pour l'achat ou la mise en garantie des Obligations.
2) Risques de marché
Les investisseurs sont invités à obtenir des informations auprès de leurs intermédiaires au sujet des frais (droits de garde, frais de
négociation ou autres) qui pourront leur être éventuel ement appliqués dans le cadre de la souscription des Obligations. En ef et, le
remboursement du capital ne tient pas compte de l'inflation, ni des frais d'entrée ou de gestion éventuel ement supportés par le
porteur au titre de cet investissement. De ce fait, la performance nette pour porteur peut donc être négative.
Ci-dessous sont brièvement décrits les principaux risques de marché.
Risque de liquidité sur le marché secondaire des Obligations
Il existe un marché secondaire pour les Obligations mais il se peut qu'il ne soit pas très liquide. Et aucune assurance ne peut être
donnée quant à l'évolution du marché secondaire des Obligations ou quant à la liquidité d'un investissement dans les Obligations du
fait de l'existence éventuel e d'un tel marché ou de l'admission des Obligations aux négociations sur Nyse Euronext Paris.
En conséquence, les investisseurs pourraient ne pas être en mesure de vendre leurs Obligations facilement ou à des prix qui leur
procureraient un rendement comparable à des investissements similaires pour lesquels un marché secondaire s'est développé.
C'est dans ce contexte que l'Emet eur a signé un contrat d'animation de marché avec Crédit Agricole Corporate and Investment
Bank.
Risque de taux
Les Titres portent intérêt à taux fixe. L'évolution des taux d'intérêt sur le marché peut affecter défavorablement la valeur des Titres.
Si les porteurs vendent leurs Titres avant l'échéance, ils les cèderont au prix du marché (intégrant notamment l'évolution des taux
d'intérêts et l'évolution du jugement du marché sur la signature de l'Emetteur) et réaliseront, par rapport au prix d'acquisition, une
plus-value ou une moins-value en fonction de l'évolution des marchés.
3) Risques particuliers
Les Titres vendus avant la date de remboursement normal par l'Emeteur risquent d'enregistrer une moins-value par rapport au prix
d'acquisition, notamment en cas d'évolution défavorable des conditions de marché ou d'insuffisance de la demande sur le marché
au moment de la vente, ou d'insuf isance de liquidité pouvant avoir un ef et sur le prix non mesurable a priori.


Crédit Agricole SA
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RÉSUMÉ DU PROSPECTUS

Prospectus d'Emission et d'Admission d'Obligations Crédit Agricole S.A.
A taux fixe et intérêts trimestriels
2,90 % mai 2014 / mai 2024
Code valeur : FR0011780808
visa AMF n° 14-102 en date du 26 mars 2014

Elément
Section A ­ Introduction et avertissements
A.1
Avertissement au
Le présent résumé est établi dans le cadre de l'émission d'obligations d'une valeur nominale inférieure
lecteur
à 100.000 euros.
Ce résumé doit être lu comme une introduction au présent prospectus et est fourni afin d'aider les
investisseurs lorsqu'ils envisagent d'investir dans les obligations, mais ne remplace pas le prospectus.
Toute décision d'investir dans les obligations doit être fondée sur un examen exhaustif du présent
prospectus par l'investisseur, en ce compris tous les documents incorporés par référence et tout
éventuel supplément.
Lorsqu'une action en justice est intentée concernant l'information contenue dans le présent
prospectus devant une juridiction d'un État Membre de l'Espace Economique Européen (un "État
Membre de l'EEE"), le demandeur peut, conformément à la législation nationale de l'État Membre de
l'EEE dans lequel l'action est intentée, avoir à supporter les frais de traduction du prospectus avant le
début de la procédure judiciaire.
En application de la transposition des dispositions pertinentes de la Directive Prospectus (Directive
2003/71/CE, tel e que modifiée par la Directive 2010/73/UE) dans chaque État Membre de l'EEE,
aucune responsabilité civile ne sera attribuée à l'Émetteur dans un État Membre de l'EEE sur la seule
base du présent résumé, y compris toute traduction, sauf si le contenu du résumé est trompeur,
inexact ou contradictoire par rapport aux autres parties du prospectus ou s'il ne fournit pas, lu en
combinaison avec les autres parties du présent prospectus, les informations clés permettant d'aider
les investisseurs lorsqu'ils envisagent d'investir dans les obligations.
A.2
Consentement
Crédit Agricole S.A. (l'« Emetteur ») consent à l'utilisation de ce prospectus par les Caisses
Régionales de Crédit Agricole, auprès desquel es les souscriptions seront reçues en France. Ce
consentement est donné pour la période de souscription des Obligations.
Les informations sur les conditions de l'of re fournies par les Caisses Régionales de Crédit Agricole
sont valables pour la période de souscription des Obligations.
Elément
Section B ­ Emetteur
B.1
Raison sociale
Crédit Agricole S.A. (l'« Emetteur »)
Nom commercial
Crédit Agricole
B.2
Siège social
Crédit Agricole S.A., 12, place des Etats-Unis, 92127 Montrouge Cedex, France
Forme juridique
L'Emetteur est un établissement de crédit constitué sous la forme d'une société anonyme à conseil
Crédit Agricole SA
6


d'administration.
Législation
L'Emetteur est régi par le droit français et plus particulièrement par le droit commun des sociétés
régissant les
commerciales et notamment le Livre deux du Code de commerce.
activités de
l'Emetteur
L'Emetteur est également soumis aux dispositions du Code monétaire et financier notamment ses
articles L.512-20 et suivants et de la loi n° 88-50 du 18 janvier 1988 relative à la mutualisation de la
Caisse Nationale de Crédit Agricole.
Les tribunaux compétents en cas de litige sont ceux du siège social lorsque la société est
défenderesse.
Pays d'origine de
France
l'Emetteur
Environnement économique et financier
B.4b
Tendance connue

ayant des
La croissance américaine s'appuie sur des fondamentaux suf isamment robustes pour que la
répercussions sur
formation des anticipations et la définition des tendances des marchés soient davantage dictées par la
l'Emetteur et ses
reprise que par l'argument liquidité. La croissance devrait en effet accélérer peu à peu (1,9% en 2013,
secteurs d'activité
2,6% en 2014 et 3% en 2015). La Fed a entamé la réduction de ses rachats d'actifs au rythme de
10Mds $ par mois depuis janvier, mais s'engage à poursuivre sa politique monétaire très
accommodante en maintenant les taux directeurs très bas, au moins jusqu'à la mi-2015, confortant
ainsi les anticipations d'une remontée non intempestive des taux d'intérêt (3.75% pour le taux 10 ans
à fin 2014).
La croissance du monde émergent accélèrerait légèrement en 2014, mais freine dans certains grands
pays comme la Chine (7,5 % en 2014 et 7,2 % en 2015 contre 7,7 % en 2013). Il faut être at entif
également aux conséquences de la crise ukrainienne, sur les échanges commerciaux avec la Russie
notamment.
En zone euro, le redressement de l'activité s'amorce, avec une hausse de 0;4 % t/t au quatrième
trimestre 2013 dans l'ensemble de la zone, de 0,4 % t/t en Allemagne et de 0,3 % en France. En
2014, la croissance atteindrait 1,1 % en zone euro, 1,7 % en Al emagne et 0,9 % en France. Le
principal ressort de la croissance sera le couple exportations-investissements qui devrait permettre
d'arrimer progressivement la zone euro au cycle de reprise mondiale. La reprise reste toutefois très
graduel e et assez hétérogène (la croissance serait limitée à 0,6 % en Italie). Le taux de chômage
reste élevé et l'inflation très faible.
La BCE avait réduit son taux directeur début novembre signalant sa volonté de maintenir des
conditions monétaires ultra-accommodantes avec, si besoin est, un assouplissement supplémentaire
des conditions de liquidité. Malgré la faiblesse de l'inflation, la BCE n'a pas pris de nouvel es mesures
lors de sa réunion de mars. Des mesures d'assouplissement du crédit, en direction des PME, restent
toutefois possibles. Les taux longs al emands et français devraient remonter lentement, vers 2,50 %
fin 2014 pour les Bunds 10 ans et 2,85 % pour les OAT10 ans. La remontée des taux longs
américains et l'apaisement des inquiétudes sur les marchés des dettes souveraines en zone euro
jouent à la hausse des taux, mais ceci est compensé en partie par la modération de la reprise, la
faiblesse de l'inflation et des anticipations prudentes en matière de taux courts. Cette hausse des taux
longs al emands et français devrait al er de pair avec une poursuite de la compression des primes de
risque pour les pays du Sud, en phase avec la légère amélioration conjoncturel e et les avancées sur
le front de la consolidation budgétaire.
Enfin, le léger repli attendu de l'euro (avec une cible de 1,30 contre dol ar fin 2014) devrait constituer
un soutien aux exportations, en améliorant la compétitivité de la zone.

B.5
Description du
L'Emetteur a été créé par une loi de 1920 afin de gérer la trésorerie d'un groupe de banques
groupe et de la
régionales mutualistes connues sous le nom de Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel (les «
place de l'Emetteur
Caisses régionales ») et de les superviser pour le compte de l'Etat français. En 1988, l'Etat français
dans le groupe
a privatisé l'Emetteur dans le cadre d'un processus de mutualisation, transférant la majorité des
actions qu'il détenait dans l'Emet eur aux Caisses régionales. En 2001, l'Emetteur a été introduit en
bourse sur Euronext Paris. Au même moment, l'Emet eur a acquis une participation de 25% dans
chacune des Caisses régionales, à l'exception de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la
Corse (détenue à 100% par l'Emet eur depuis 2008). Ainsi comptait-on, au 31 décembre 2012, 39
Caisses régionales, dont 38 détenues à environ 25% par l'Emet eur.
L'Emetteur est l'Organe Central du « Réseau du Crédit Agricole », tel que défini par la loi française
et comprenant essentiellement Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales, les Caisses
Crédit Agricole SA
7


Locales et, Crédit Agricole CIB. L'Émetteur coordonne la stratégie commerciale et marketing
des Caisses régionales, et, à travers ses filiales spécialisées, participe à la conception et à la
gestion de produits financiers qui sont principalement commercialisés par les Caisses
Régionales et LCL. En outre, l'Émet eur, au titre de ses fonctions d'Organe Central du
Réseau du Crédit Agricole, agit en qualité de « banque centrale » du réseau en matière de
refinancement, supervision et lien avec l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution
ACPR »), et gère et coordonne les risques financiers et de crédit de l'ensemble des
membres du réseau et de ses affiliés. Conformément aux dispositions de l'article L.511-31 du
Code monétaire et financier, en tant qu'Organe Central du Réseau du Crédit Agricole,
l'Émetteur doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de
chacune des entités qui composent le Réseau du Crédit Agricole comme de l'ensemble du
Réseau. Chacune des entités du Réseau du Crédit Agricole (y compris l'Émetteur) bénéficie
de ce mécanisme légal de solidarité financière interne.
En outre, les Caisses régionales garantissent en dernier ressort, au moyen d'une garantie
solidaire et conjointe à hauteur de leurs fonds propres agrégés, l'ensemble des obligations
de l'Émetteur envers les tiers pour couvrir toute insuffisance d'actif de l'Émetteur qui serait
constatée à l'issue de sa liquidation ou de sa dissolution.
La loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juil et 2013 a introduit
plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de
crédit. Cette loi a notamment institué un régime de résolution bancaire applicable en cas de
défail ance d'un établissement de crédit. Ce nouveau dispositif de résolution n'a pas d'impact
sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L.511-31 du Code
monétaire et financier, appliqué au Réseau du Crédit Agricole, ce mécanisme devant
s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au Groupe Crédit
Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise
en oeuvre de la garantie consentie par l'ensemble des Caisses régionales et décrite ci-
dessus, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation.
B.9
Prévision ou
Sans objet, l'Emetteur ne publie pas de prévision ou d'estimation de bénéfice.
estimation du
bénéfice
B.10
Réserves sur les
Sans objet, les informations financières historiques contenues dans le rapport d'audit n'ont pas fait
informations
l'objet de réserves.
financières
historiques dans le
rapport d'audit

B.12
Informations
Informations financières sélectionnées concernant le Groupe Crédit Agricole
financières
historiques


01/01/2011 ­ 01/01/2012 ­
01/01/2013­

31/12/2011
31/12/2012
31/12/2013

(retraitées)* (non audités) **
(non audités)**





Produit Net Bancaire
(mil iards d'euros) ................................
33,7 ................................
31,2
................................
31,2
........................





Résultat Net part du
Groupe (mil iards d'euros) ................................
0,8
................................
(3,7)
5,1 ...........................................





*Retraitées du passage en IFRS 5 d'Emporiki, Cheuvreux et CLSA
**Retraitée du passage en IFRS 5 de Newedge, CA Bulgarie et entités nordiques de CACF ; et intégrant une

modification de la valorisation d'un nombre limité de dérivés complexes






Crédit Agricole SA
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